Le district de Sélino

Vue satellite du district de Sélino

Dans l'angle sud-ouest de la préfecture de Chania, Sélino est une région agricole ayant des collines avec des vues spectaculaires sur la mer et de nombreux petits villages réputés pour leurs églises Byzantines. Le nom de la région provient de la forteresse « Kastello Sélino » construite par les Vénitiens à Paléohora au 13ème siècle.
Le village de Kandanos est la capitale de cette province mais les touristes connaissent essentiellement la région pour ses deux villages touristiques de Paléohora et Sougia.
Le tourisme de masse n'a pas encore découvert cette région. Ceci est probablement dû au fait qu'on ne peut accéder à Paléohora et Sougia (les seuls villages en bord de mer dans cette province) que par une route sinueuse et dans les deux cas il faut entre 1.5 et 2 heures de bus depuis Chania (et presque 4 heures depuis Héraklion).

Informations générales concernant la région

Sélino est une région relativement grande qui s'étend, façon de parler, depuis l'ouest de la Crète jusqu'au versant ouest des Montagnes Blanches. Sa limite nord suit la ligne de partage des eaux (d'Est en Ouest) et elle se termine sur les côtes de la mer de Libye au sud.

C'est une région montagneuse fertile qui produit essentiellement des olives et du raisin sur les versants sud de la partie centrale de Sélino. De nos jours, il y a également quelques serres importantes près de Paléohora.
La capitale de Sélino est le village de Kandanos mais sa plus grande ville est Paléohora avec plus de 2.000 habitants.

Comment s'y rendre et se promener aux alentours

Il y a maintenant trois routes principales conduisant à Sélino depuis le nord de la préfecture de Chania. La première quitte la côte quelques kilomètres à l'ouest de Chania, passant par les villages de Vamvakopoulo, Agya, Alikiarnos et grimpe sur les collines jusqu'è ce qu'elle atteigne le passage d'Agia Irini, en entrant dans la province de Sélino.
La seconde route se trouve le long de la côte nord. Elle passe Agia Marina, Platanias et Maleme, Elle tourne à Tavronitis puis grimpe à travers les oliveraies jusqu'au point élevé de Floria ; ensuite elle descend vers Kandanos, la capitale de Sélino.
La troisième route était de loin la plus longue mais des travaux d'élargissement de la chaussée l'ont transformée en en ce qui est peut être l'option la plus facile pour atteindre Paléohora : conduisez sur 40 km le long de la côte nord jusqu'à atteindre les alentours de Kastelli, tournez dans l'intérieur des terres en direction de Topolia et de Strovles et vous entrez dans la région de Sélino. La route est large, un peu moins sinueuse que les deux autres options et passe dans une campagne verdoyante.
Quelque soit la route que vous choisirez, en voiture comptez environ deux heures pour atteindre Paléohora ou Sougia depuis Chania si vous ne connaissez pas la route et si vous ne voulez pas conduire trop vite.

Si vous voyagez en bus public, il n'y a que deux options : le bus de Sougia et celui de Paléohora depuis Chania. Il n'y a que deux bus par jour pour Sougia (en période d'été) alors que Paléohora en a au moins quatre par jour. Le taxi depuis Chania (la ville) jusqu'à Paléohora ou Sougia coûte 90 Euro environ (2014).
Il est également possible d'atteindre Sougia et Paléohora en ferry depuis Hora Sfakion, Loutro et Agia Roumeli d'Avril à fin Octobre.

Localités principales et endroits interessants

La capitale de la province (population : 914), Kandanos est située au milieu d'anciennes oliveraies, aux pieds des Montagnes Blanches. Le village est connu surtout à cause d'un des pires  épisodes de brutalité perpétrés par les envahisseurs Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale : en représailles pour la mort de 39 soldats Allemands dans une embuscade des partisans Crétois, le village fut rasé au sol le 3 Juin 1941. Il est intéressant de noter que cette embuscade avait été planifiée avec la participation active des femmes, des enfants et du prêtre du village ; c'est un bon exemple de l'importance de la résistance de la population Crétoise contre les Nazis.
Il y a une grande plaque commémorative (en Grec et en Allemand) sur la place du village.

Elafonisi et le monastère de Hrissoskalitissa

The monastère de  Chrissoskalitissa

Située au coin d-ouest de la Crète, le bord de mer de l'îlot d'Elafonisi (« l'île du chevreuil » en Grec) rappelle plus un lagon de Mer du Sud que la Crète : sable blanc et en certains endroits rose et une petite île qu'on peut atteindre en marchant dans un canal peu profond. Jusqu'è la fin des années 70, c'était un secret bien gardé et un paradis isolé, tout du moins quand le vent ne soufflait pas en rafales.
Au fil des ans, il a été découvert par de plus en plus de personnes prêtes à affronter la mauvaise piste y conduisant et il y a quelques années le problème des déchets était devenu catastrophique et toute cette partie était devenue un dépotoir.
De nos jours, une meilleure infrastructure a permis d'y remédier en partie mais ne vous attendez plus à trouver calme et tranquillité : la route a été améliorée et de nombreuses personnes viennent visiter cette partie soit en voiture de location, soit en prenant des bus touristiques. Il y a également un service quotidien de bateaux depuis Paléohora. La plage est pleine de parasols et de chaises longues .

Cinq kilomètres avant d'arriver à Elafonisi vous passez près du monastère de Chrissoskalitissa (la marche d'or), construit sur un rocher surplombant la mer. La légende veut qu'une des 90 marches conduisant au monastère soit faite en or massif. Mais celle-ci ne peut être vue que par des personnes ayant un esprit pur.
Le monastère a seulement un moine et une nonne (ils sont parents) qui habitent là ; une solution inhabituelle pour contourner le problème du manque de «sang jeune». L'histoire du monastère est un peu vague : il figure sur les cartes Vénitiennes (avec le nom de Gounoskalitissa) mais on ne connaît presque rien à son propos. Il avait été abandonné pendant l'occupation Turque et resta vide jusqu'au milieu du 19ème siècle quand un moine de la région de Sfakia s'y installa.

Les gorges d' Agia Irini

Les gorges d'Agia Irini sont les gorges les plus connues de la région. Elles sont moins connues que celles de Samaria mais elles sont de loin nettement moins fréquentées et bien moins difficiles.
Les gorges font 7 km de long. Elles sont pleines de lauriers roses et de châtaigniers et elles sont parfumées d'odeurs de romarin, de sauge et de thym. L'entrée des gorges est située entre les villages Agia Irini et Epanohori, sur la route de Sougia. Il y a de nombreux points de repos sur toute la longueur du chemin et plusieurs endroits tranquilles pour s'asseoir et admirer la très belle vue. La traversée complète des gorges et toute la descente vers Sougia se font en 4 heures environ.

 

 

Paléohora

Paléohora a été découvert par les hippies dans les années 60 et depuis ses jours de village de pêche tranquille furent comptés. Comme plus de visiteurs venaient, plus de chambres ont été construites et plus de cafés et de restaurants ont ouvert. L'avènement de l'agriculture en serre dans la région (dans les années 70) apporta également une certaine prospérité et du travail.
Aujourd'hui, Paléohora est un endroit touristique très fréquenté mais il se adresse encore principalement aux vacanciers individuels et le lieu conserve un caractère détendu et une certaine couleur locale.

Paleochora est également l'une des rares stations balnéaires dans l'ouest de la Crète qui ne vont pas en hibernation totale en hiver.

La petite ville s'étend sur une étroite péninsule ayant une longue plage sablonneuse incurvée, exposée au vent d'un côté et de l'autre une plage de galets protégée du vent d'ouest.
Les soirs d'été, la circulation est interdite dans la rue principale et les tavernes s'installent sur la route. Les rues étroites regroupées autour du château constituent la partie la plus pittoresque de Paléohora.

Sougia

Sougia a été découvert au début des années 70 et est devenu l'endroit favori des voyageurs Allemands  et Autrichiens. Il est surprenant que Sougia ne soit pas devenu surpeuplé par les agences de voyages organisés. Avec une belle grande plage de sable et de galets la tranquillité de Sougia a été préservée uniquement parce que le village se trouve au bout d'une route étroite et sinueuse. Cependant, ces quelques dernières années, c'est devenu pour les habitants de Chania une destination très appréciée pour le week-end et Sougia peut être très fréquenté les dimanches d'été. Mais la plage est suffisamment grande pour en garder une impression d'espace. Les adeptes du nudisme se rassemblent sur la parite est de la plage.
Sougia a un site (an anglais) à www.sougia.info .

The Old Phoenix - a place for peace and quiet in South Crete

 

Crete photo of the day
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